Politiques Publiques et Recherche scientifique : des intérêts partagés au service de la Nouvelle-Calédonie

Jeudi 9 août 2012, à 17h, l’Etat, le Gouvernement, les trois provinces de la Nouvelle-Calédonie et l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) signeront, à bord du navire océanographique L’Atalante, à quai à Nouméa, un nouvel accord-cadre pour la période 2012-2015.

Ce dernier, dont les termes ont été validés lors de la réunion du Comité Directeur du 7 mars dernier à Koné, engage pour les quatre ans à venir les futurs signataires en faveur d’un programme de valorisation des ressources et de l’environnement marins de la Nouvelle-Calédonie.

Le contexte

La Nouvelle-Calédonie possède des espaces terrestres et marins d’une rare diversité en termes de ressources naturelles, de milieux, mais également de culture. La mise en valeur des atouts du pays, la préservation des territoires et leur développement durable représentent les objectifs privilégiés du Gouvernement, des Provinces et de l’Etat qui travaillent ensemble à préparer le pays à un avenir serein. Avec près de 1.5 millions de km2 de zone maritime, les programmes de recherche et de développement concernant la mer constituent un axe majeur du développement du territoire.

L’Ifremer contribue, par ses travaux et expertises, à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et littoral et au développement durable des activités maritimes. A ces fins, il conçoit et met en oeuvre des outils d’observation, d’expérimentation, de surveillance et d’aide au diagnostic.

Depuis 1978, à la faveur des travaux précédemment menés aux côtés de la Nouvelle-Calédonie et des provinces, les élus politiques et l’Ifremer contractualisent leurs engagements économiques, stratégiques et politiques définis dans des Accords Cadre successifs.

De nouvelles thématiques de recherche

Les précédents programmes mis en place par l’Etat, le Gouvernement, les Provinces et l’Ifremer étaient principalement centrés sur la crevetticulture. Pour la période 2012-2015, les partenaires s’orientent vers une diversification autour de trois axes thématiques :

  • soutien, développement et innovation dans le domaine de la valorisation des ressources biologiques marines, en particulier vis-à-vis de filières aquacoles existantes (crevetticulture en priorité), en diversification (pisciculture) ou futures (microalgues et biotechnologies marines) ;
  • développement et mise en place de recherches, méthodes et outils pour l’aide à la gestion environnementale des zones côtières et des lagons afin de mieux préserver le patrimoine naturel marin (Aires Marines Protégées, Patrimoine Mondial), mieux bancariser et restituer les données, développer des outils de simulation (modélisation),
  • exploration des milieux semi-profonds et profonds des zones maritimes pour l’amélioration des connaissances de ces milieux encore peu connus et en prévision d’éventuelles exploitations (ressources minérales, énergétiques,...).