Biodiversité et Aires Marines Protégées (Nouméa)
L'axe « Biodiversité et Aires Marines Protégées », a pour objectif de conduire des recherches sur les stratégies de conservation de la biodiversité et sur la gestion des usages qui en dépendent.
Dirigées par Dominique Pelletier, ces recherches visent à développer des méthodes et outils pour l’aide à la gestion environnementale des zones côtières et des lagons de Nouvelle-Calédonie, dont les AMP et les sites inscrits au Patrimoine Mondial.
Quatre volets sont étudiés, pour en savoir plus, veuillez cliquer sur chacun des thèmes :
Quelques repères
Définition d'une Aire Marine Protégée (AMP) et Convention sur la Diversité Biologique (CDB):
Une AMP est un espace délimité en mer, pour lequel est fixé un objectif de protection de la nature à long terme. Cet objectif est rarement exclusif : il est souvent, soit associé à un objectif local de développement socio-économique, soit articulé avec une gestion durable des ressources (cf. définition de l'agence des AMP). Les mesures de gestion mises en œuvre au sein des AMP pour atteindre ses différents objectifs consistent en des actions réglementaires, des actions contractuelles avec les usagers (par ex. des chartes ou codes de conduite), des actions d’éducation et d’information et des actions de surveillance. Les AMP sont devenues un instrument clé de la conservation de la biodiversité et des services rendus aux sociétés humaines (services écosystémiques). La Convention sur la Diversité Biologique (CDB) prévoit ainsi la création d’un réseau global cohérent d’AMP à l’horizon 2020. La CDB incite fortement les états l'ayant ratifiée à « promouvoir la génération et l’utilisation des informations scientifiques, à développer les méthodologies de suivi et d’évaluation de l’état et des tendances de la biodiversité et des services écosystémiques, le partage des données, le développement d’indicateurs et des évaluations périodiques”.
Contexte en Nouvelle Calédonie :
De par les AMP existantes et les sites inscrits au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, la Nouvelle-Calédonie est un des Outre-mers français les mieux dotés en matière d’AMP et de sites protégés. Le Conservatoire des Espaces Naturels de Nouvelle-Calédonie (CEN) a été récemment créé dans le but de coordonner la gestion de l’environnement à l’échelle de la Nouvelle-Calédonie. Afin de gérer de façon durable ces espaces mais également d'en désigner de nouveaux, il est nécessaire d'évaluer régulièrement l'efficacité de la gestion. Par ailleurs, pour maintenir l'inscription des sites au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, il faut apporter les preuves du maintien de l'intégrité du Bien inscrit qui concerne les Provinces, le gouvernement et l'Etat. Les instituts de recherche (Université de NC, Ifremer, IRD, etc.) implantés en Nouvelle-Calédonie ont des programmes dédiés à ces enjeux.