Voir la soutenance de thèse de Noémie Coulombier
La thèse de Noémie Coulombier s'est tenue à l'Université de la Nouvelle-Calédonie le 13 octobre 2020 en la présence du Jury suivant :
- Pablo Chavance, ingénieur, Adecal Technopole
- Mireille Chinain, directrice de recherche, Institut Louis Mallardé
- Thierry Jauffrais, chercheur, Ifremer / Entropie
- Nicolas Lebouvier, maître de conférences HDR, Université de la Nouvelle-Calédonie
- Jean-Luc Mouget, professeur, Université du Mans
- Claude Payri, directrice de recherche à l’IRD
- Laurent Picot, maître de conférence HDR à l’Université de La Rochelle
- Elodie Nicolau, chercheuse à Ifremer Nantes
Intitulée "Évaluation des microalgues sélectionnées en Nouvelle-Calédonie comme source potentielle d’antioxydants naturels", les travaux présentés peuvent être résumés ainsi :
"Une demande croissante d’antioxydant naturels alternatifs aux antioxydants synthétiques a émergé dans l’industrie agroalimentaire, cosmétique et nutraceutique. La majorité des antioxydants naturels actuellement disponibles sur le marché sont issus des végétaux terrestres, cependant les microalgues par leur chimiodiversité, leur productivité et les possibilités de culture contrôlée offrent un grand potentiel.
L’objectif de cette thèse est d’évaluer le potentiel de microalgues isolées en Nouvelle-Calédonie comme source d’antioxydants naturels. Une trentaine d’espèces de microalgues ont été isolées dans le lagon calédonien sur un critère de croissance par une méthode de dilution-exclusion. Un criblage de l’activité antioxydante a ensuite été réalisé sur douze de ces espèces, cultivées à deux intensités lumineuses en utilisant quatre tests antioxydants différents. Le criblage a permis de mettre en évidence deux espèces d’intérêt Nephroselmis sp. et Tetraselmis sp. pour lesquelles l’influence de certains paramètres de culture (apport en azote inorganique, pH, mode de culture) sur l’activité antioxydante ont été étudiés."