Partenariats institutionnels

Présentation des partenariats institutionnels

Cadre général

Les programmes de Recherche Développement menés par l'Institut en Nouvelle-Calédonie sont gérés par un Accord Cadre signé entre l'Ifremer, le Haut-Commissariat la République, le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les trois Provinces, Iles, Nord et Sud.

L'Accord Cadre 2007-2010 a été signé le 16 mars 2007 et prolongé d’une année sur 2011 par décision du Comité Mixte réuni le 8 septembre 2010.

Cet accord-cadre avait pour objet de fixer les termes selon lesquels Ifremer :

  • prête son concours à diverses actions entreprises par l’État, et/ou la Nouvelle-Calédonie, et/ou les trois provinces,
  • participe à la réalisation d'opérations communes dont il assure la conduite et l'exécution,
  • définit un programme de travail à partir de besoins exprimés par les institutions et les professionnels de l'aquaculture notamment et de la crevetticulture plus spécifiquement.

Il a été soldé pour l’exercice 2007-2010 par décision du Comité Mixte du 4 octobre 2011 et pour l’exercice 2011 par le Comité Directeur du 7 mars 2012.

Ce même Comité Directeur du 7 mars 2012 a validé la mise en place et la signature d’un nouvel accord cadre 2012-2015 dont le texte avait été préparé par un Comité Technique restreint constitué de l’Etat, du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, des 3 Provinces et de l’Ifremer.

Ce nouvel accord cadre est intitulé : « Valorisation des ressources et de l’environnement marins
de la Nouvelle Calédonie ».

La collaboration porte principalement sur trois axes prioritaires de recherche et de développement durable :

Axe 1 : la valorisation des ressources biologiques marines en vue de soutenir les filières aquacoles existantes et de mettre en place de nouvelles filières économiques :

Priorité 1

Priorité 2

  • filière crevetticole
  • diversification aquacole
  • microalgues
  • bactéries extrémophiles
Axe 2 : le développement et le transfert de méthodologies et d’outils en appui à la gestion environnementale littorale, des zones côtières et des lagons, dans les domaines suivants :

Priorité 1

Priorité 2

  • suivi et évaluation de la biodiversité et des usages côtiers, notamment au sein des AMP et des sites inscrits au patrimoine mondial
  • bancarisation des données environnementales
  • modélisation numérique des processus côtiers
  • spécifications pour le suivi de l’impact environnemental des grands aménagements
Axe 3 : l’exploration des ressources géologiques marines et la connaissance des milieux semi-profonds et profonds de la Zone Economique Exclusive :

Priorité 1

  • échange de données et expertise
  • montages de campagnes océanographiques lourdes focalisées sur les ressources minérales et énergétiques marines.

Le partenariat pourra s’étendre à d’autres axes de recherche en matière de connaissance et de valorisation des ressources et de l’environnement marins, y compris le domaine des Energies Marines Renouvelables, sous réserve de leur présentation au Comité Directeur et de leur validation par les Parties qui auront identifié les moyens complémentaires nécessaires à leur mise en oeuvre.

Cette collaboration sera conduite pour poursuivre l’identification et la formation pratique de personnel local, cadres et techniciens, spécialisé dans les domaines relatifs aux trois axes de travail définis ci-dessus, afin d’augmenter la capacité d’expertise locale vis-à-vis des problématiques marines en renforçant le potentiel des personnels permanents de l’Ifremer et de personnels temporaires aptes à se diriger vers le marché du travail local public ou privé.

Au niveau de la gouvernance, deux types d’outils ont été mis en place pour régir les différents rapports entre parties :

  • des groupe techniques ou Comités Techniques « ad hoc », par thématique de travail, qui évaluent une programmation de travaux à 4 ans et une programmation annuelle sur la base de questions scientifiques et de questions pratiques émanant des filières professionnelles de la mer et/ou des collectivités et gestionnaires,
  • un Comité Directeur (précédemment intitulé Comité Mixte), outil politique, qui valide ces programmations dont la réalisation est confiée à l’Ifremer et gère les flux financiers associés sur la base d’un financement du fonctionnement du programme de recherche par les collectivités, de la mise à disposition des infrastructures de recherche par ces mêmes partenaires avec soutien de l’Etat et d’un financement de la masse salariale « recherche » par Ifremer.

Cadre spécifique

Les partenariats établis se développent avec les services techniques ou encore des offices et établissements publics des institutions calédoniennes et de l'Etat. Ainsi ont été mises en place des collaborations étroites avec :

Dans le domaine de la crevetticulture et de la diversification aquacole :
  • le Service de la Marine Marchande et des Pêche Maritimes (SMMPM),
  • la Direction du Développement Rural (DDR) de la Province Sud,
  • la Direction du Développement Économique et de l'Environnement (DDEE) de la Province Nord,
  • la Direction de l’Environnement de la Province des Iles,
  • la Direction des Affaires Vétérinaires, Alimentaires et Rurales (DAVAR) de la Nouvelle-Calédonie et notamment son Service d'Inspection Vétérinaire, Alimentaire et Phytosanitaire (SIVAP) et son Département Santé Animale,
  • l’Établissement de Régulation des Prix Agricoles (ERPA) de la Nouvelle-Calédonie,
  • l'Agence de Développement Économique de la Nouvelle-Calédonie (ADECAL) qui notamment gère deux Centres Techniques : le CTA (Centre Technique Aquacole) de Saint Vincent et le CCDTAM (Centre Calédonien De Transfert des Activités Marines) de Foué (Koné) chargés l’un et l’autre du transfert vers le privé des résultats de la recherche,
  • les Directions de l'Equipement et du Patrimoine et des Moyens de la Province Sud qui gèrent les investissements immobiliers de la Station de Saint Vincent.
Dans le domaine des micro-algues :
  • la Direction du service d'Etat de l'Agriculture de la Forêt et de l'Environnement (DAFE) notamment chargé du suivi du dossier micro-algues du CIOM (Comité Interministériel de l’Outre Mer),
  • le Service de la Marine Marchande et des Pêche Maritimes (SMMPM),
  • la Direction du Développement Rural (DDR) de la Province Sud,
  • la Direction du Développement Economique et de l'Environnement (DDEE) de la Province Nord,
  • la Direction de l’Environnement de la Province des Iles,
  • l'Agence de Développement Economique de la Nouvelle-Calédonie (ADECAL) qui notamment gèrera un Centre Technique dédié : le CTMA (Centre Technique des Micro-Algues) chargé du transfert vers le privé des résultats de la recherche,
  • les Directions de l'Equipement et du Patrimoine et des Moyens de la Province Sud qui gèrent les investissements immobiliers de la Station de Saint Vincent, le LMA (Laboratoire de recherche sur les Micro-Algues) étant implanté sur le site de Saint Vincent.
Dans le domaine des Géosciences Marines :
  • la Direction de l'Industrie, des Mines et de l'Energie de la Nouvelle-Calédonie (DIMENC), et notamment son Service Géologique de la Nouvelle-Calédonie (SGNC).
Dans le domaine de la Biodiversité, des Aires Marines Protégées et du Patrimoine Mondial :
  • le Conservatoire des Espaces Naturels (CEN),
  • la Direction du service d'Etat de l'Agriculture de la Forêt et de l'Environnement (DAFE) notamment chargé du suivi du dossier d'inscription du lagon au patrimoine mondial,
  • le Service de la Marine Marchande et des Pêche Maritimes (SMMPM),
  • la direction de l’Environnement de la Province des Iles,
  • la Direction du Développement Economique et de l'Environnement (DDEE) de la Province Nord,
  • la Direction de l’Environnement de la Province Sud (DENV).
Dans le domaine des Bases de Données et Systèmes d’Information :
  • la Direction des Technologies et Services d’Information (DTSI),
  • le Service de la Marine Marchande et des Pêche Maritimes (SMMPM),
  • l’Observatoire de l'environnement de la Province Sud (ŒIL),
  • la Direction du Développement Rural (DDR) de la Province Sud,
  • la Direction du Développement Economique et de l'Environnement (DDEE) de la Province Nord,
  • la direction de l’Environnement de la Province des Iles.

Suite à la décision prise par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de lancer une étude de faisabilité d’un technopole néo-calédonien, puis de créer ce Technopole rattaché à l’Agence de Développement de la Nouvelle-Calédonie (ADECAL), Ifremer est en contact étroit avec les promoteurs de ce Technopole notamment pour les questions touchant à l’innovation et la valorisation en matière d’exploitation et de gestion des ressources naturelles marines vivantes ou non ainsi que pour le travail en partenariat avec des Centres Techniques de transfert comme évoqué plus haut.